Re
Je lis un peu tous les posts de ce forum et je me rend compte que beaucoups ont demandé (et obtenu) une expertise psychologique/psychiatrique.
Ici en belgique, malgré le fait que nous avons émis des craintes vis-à-vis de l'état psychologique de mon père (dépression jamais soignée, auto-médication, comportement inadapté à une situation), la justice ne nous a pas entendu, ou plutot à fait la sourde oreille. Notre avocat n'a pourtant pas cessez de répéter que nous ne connaissions rien des conditions d'acceuil, ni de la nouvelle vie de mon père (à l'audience, mon père a osé dire à la juge: "vous avez à savoir que ma nouvelle compagne est puéricultrice, et que donc ce n'est pas une traînée" ...).
Je crois que la justice devrait se rendre compte que le lien du sang, c'est une vaste blague et il faut l'accepter. Pourquoi devrais-je aimer mon père si je trouve qu'il ne s'est pas comporter correctement?
Pourquoi mon père apporterait-il quelque chose de positif à mes enfants s'il n'a su le faire avec moi (ok, en temps que parents, ont fait tous des erreurs mais il y a des limites ...).
Les enfants qui n'ont jamais connu leurs grand-parents, parce que décédés, sont-ils plus perturbés que les autres pour autant?
Mais non, pour la justice, comme il n'y a pas eu de "coups, d'acte de pédophilie ou autre trucs vraiment grave (+/- = condamnation en justice), les personnes sont naturellement bonnes. Qui plus est si elles sont plus ou moins agées ... malheureusement, tous les "vieux" n'atteignent pas la sagesse ...
Je rappelle qu'ils est tout à fait possible de perturber ses enfants sans commettre d'actes réputés répréhensibles...
Finalement, cette loi est une remise en cause de la liberté individuelle, car elle oblige les gens à avoir des contacts avec des personnes qui sont devenues, au fil du temps, des étrangers. C'est tout simplement scandaleux.
D'autant que la justice se fout royalement des anciennes blessures que j'avais "oublié" en ne voyant plus mon père et qui sont maintenant, un peu réouverte. Et a part ça, rendre les parents malheureux, c'est oeuvrer dans l'intérêt supérieur de l'enfant