j'ai découvert le 371-4 la semaine dernière. que faire?

Bonjour,
je suis maman de 2 enfants de 4 et 2 ans. Les relations avec ma mère étaient conflictuelles depuis mon adolescence mais se sont aggravées quand je suis devenue mère. Depuis la naissance de mon 2è enfant, nous avons rompu les liens avec les GP.
Ma mère est très abusive et en tant qu'ancienne institutrice et mère de 3 enfants elle s'est arrogée le droit d'éduquer mes enfants et de tout critiquer dans mon couple. De plus, elle a une grave maladie psychiatrique qui a entrainé plusieurs hospitalisations sous contrainte et un traitement à vie. Mon père est quant à lui très soumis. Leurs relations débutantes avec leurs petits-enfants ont donc toujours été très malsaines.

Nous venons de recevoir un courrier du "Conseil départemental de l'accès au droit" pour nous rappeler les droits des GP sur leurs petits-enfants et nous proposer une" solution amiable".
Notre avocate nous conseille d'accepter et de rester ouverts à un droit de visite en notre présence, afin d'éviter une action en justice qui conduirait possiblement à un droit d'hébergement ce que nous voulons éviter à tout prix. Selon elle , refuser toute conciliation ne pourrait que jouer en notre défaveur auprès d' un juge.
D'après vous quelle est la meilleure stratégie à adopter? Merci de votre association qui m'a permis de comprendre que nous ne sommes pas seuls dans ce cas.

comme je ne savais pas ce qu est un CDAD j ai fait une petite recherche

pour plus d infos
http://www.justice.gouv.fr/reportag/juridic3.htm

et une declaration de Guigou de 1998

http://www.vie-publique.fr/documents-vp/dguigou91298marc.shtml

Bonjour

c est une triste realite, vous n etes pas seuls dans ce cas
c est meme consternant de voir combien de grands parents ayant des problemes psychologique divers sont prompts a aller en justice - c est meme un indice finalement d un dysfonctionnement grave



je ne sais pas quoi vous dire ; rester sur vos positions en etablissant les problemes psychiatriques de la GM c est votre droit ; cela prouve que vous avez des raisons serieuses - effectivement puisque vous ne vous soumettez pas vous risquez l assignation et rien ne peut dire qu un juge prendra en compte l interet de vos enfants - meme si c est suppose etre la base de ses decisions


mais accepter de nouer des liens, c est a double tranchant, montrer votre bonne volonte et/ ou montrer que vous n etes pas si inquiets ...

ceci dit si vous demandez des rencontres en mediation dans un lieu neutre avec temoins.... ce peut etre l occasion de faire constater les desequilibres de la GM - tout depend de sa capacite a manipuler, dissimuler, etc.

voir aussi comment vos enfants vont vivre tout cela, si la GM n existe pas dans leur vie, ils s en portent bien et ne demandent rien donc les amener dans un centre pour des rencontres, pas evident, c est autant perturbant qu autre chose
il faut voir leur age et leur facon d aborder les choses

pas facile comme decision - y a rien de garanti pour la suite ...

a moins d envisager d attaquer vous en 1er les GP sur la base du respect de la vie privee, droit de proteger votre famille, etc. mais ca presente d autres risques ... a discuter avec votre avocat ...

Conseil Departemental de l'Acces au Droit ... bien joli de proposer une solution amiable ... est-ce dans l'interêt des enfants d'entretenir des relations avec leurs grands-parents toxiques ? j'en doute... la Justice, à priori, aussi...
Ce qui est certain c'est que vos parents se sont renseignés sur la procédure, et que donc logiquement elle va suivre (j'ai bien senti l'image de la mère autoritaire qui veut avoir le dernier mot, surtout en matière d'éducation puisqu'elle a été instit)...

Le choix est relativement simple malgré tout :

- Vous êtes d'accord pour entretenir des relations entre vos enfants et leurs grands-parents. Dans ce cas, vous évitez la procédure. Mais... Qu'est ce qui empéchera par la suite les GP de demander un droit d'hébergement, pourquoi pas deux semaines en été et pendant les vacances de Noel ?... Rien n'empéchera les GP de faire une action en justice plus tard (ils peuvent déposer une nouvelle requête tous les six mois).

- Vous refusez cette solution amiable (qui n'en est pas une, c'est plutot un ultimatum avant une procédure). Personnellement, vu votre témoignage, je vous encouragerai vers cette voie. Certainement pas la plus simple, mais certainement la plus en accord avec vos convictions.

Le choix de l'avocat est important. Beaucoup sont défaitistes à tord... Il faut en choisir un qui soit spécialiste des affaires familiales, afin de vous aider au mieux.

Courage