Malheureusement, si tu lis notre témoignage sur "l'injustice française", cela ne va pas te remonter le moral.
Cela dit, si nous devions recommencer la procédure, je pense que nous agirions de la même façon, nous avons tenter de tout mettre de notre côté en maintenant les relations, mais sous nos conditions, afin de montrer que nous étions de bonne foi et que nous ne souhaitions pas une rupture totale. Nous avons eu la malchance de tomber sur un juge défenseur de grands-parents malhonnêtes, mais ce n'est tout de même pas le cas de tous les juges.
La seule chose que nous regrettons vraiment, c'est de ne pas avoir osé nous exprimer devant le juge lorsque l'avocat adverse débitait des aberrations. Nous avons eu la naïveté de croire que le juge étudierait à fond notre dossier et qu'il y verrait la mauvaise foi et les mensonges de la partie adverse.
Alors, si j'ai vraiment un conseil à te donner, c'est d'assister aux audiences de plaidoirie et de ne pas hésiter à t'exprimer personnellement si ton avocat ne réagit pas à la mauvaise foi de la partie adverse.
Il faut rassemblé effectivement un maximum d'écrits et de témoignages pour motiver tes raisons de refuser le droit d'hébergement et insister sur l'intérêt de tes enfants. Mais bien souvent toutes ses pièces ne semblent pas être lues par les magistrats, c'est pour cela qu'il faut parfois mettre les choses au point de vive voix et de manière ferme afin de réveiller les juges de leur somnolence lors des plaidoiries.
Dans notre cas, c'est ce qu'a réussi à faire l'avocat adverse qui était très expérimenté et qui connaissait l'affaire à fond, alors que notre cabinet d'avocat nous a mis une petite jeune qui débuttait et qui a endormi les juges avec une plaidoirie monotone et hésitante. Mon mari n'ayant pu se libérer pour venir, je n'ai pas oser me révolter contre la mauvaise foi des adversaires et c'est peut-être ce qui nous a fait perdre ! Alors vas y fonce et n'hésite pas à dire ce que tu as à dire !
Bon courage