Mes chers amis, je viens m'insurger ici d'un problème grave et apparemment récurrent (n'est ce pas David
): les enquèteurs (-trices) sociaux.
Pourquoi tant de haine me direz-vous ?
Pas de la haine mais un profond sentiment de travail baclé, de non-professionalisme, de partialité.
En effet, voici pourquoi j'écris ces lignes:
Une enquète a donc été diligenté par notre JAF, en vue de ( je cite) :
- éclairer les dicirconstances de la dissociation familiale
- recueillir tous renseignements sur l'enfant
- rencontrer des menbres et des relations des familles afin de situer la nature des relations qu'elles ont pu entretenir
- rencontrer et entendre l'enfant en âge de s'exprimer, indiquer comment il ressent la dissociation familiale
- donner son avis sur les mesures à prendre dans l'intérêt de l'enfant et sur l'opprtunité et les modalités d'une mise en place de relations avec ses GP eu égard à l'intérêt de l'enfant.
Voilà pour les écrits, passons maintenant aux problèmes rencontrés.
L'ES (Enquètrice Sociale) me contacte en m'indiquant qu'elle veut nos bulletins de salaire, nos charges et le livret de famille pour un rendez vous que nous fixons ensemble. Ma première réaction est la surprise. J'ai un interlocuteur au téléphone très froid voire carrèment antipathique. Je me suis senti accusé d'emblé alors que l'ES est sensé être impartiale
De plus, que vient faire l'argent dans notre affaire ? Pas de problème d'argent dans la famille, et rien, dans le dossier n'en fait mention c'est hors débat....
Visiblement, nous avons donc à faire à une ES qui n'a pas lu le dossier et qui croit avoir affaire à je ne sais quelles personnes.
Je vous passe les détails de l'entretien en essayant de vous le résumer au mieux.
Ayant vu les GP avant, l'ES prend fait et cause pour eux par des petites phrases ("ils ont raison", "j'aurai fait pareil"...). Elle refusera de rencontrer nos amis sous le prétexte qu'ils sont professeurs en majorité.
Elle refusera de voir des personnes qui pourraient être interessante pour l'éclaicissement du conflit. Elle se permettra même de relater les paroles des GP sans prendre soin de vérifier les faits (une soit disant lettre, des calomnies envers mon épouse...). Etc, etc....
Face à une telle absence de professionnalisme et de neutralité, nous avons estimé que cette enquète ne remplissait pas les conditions les plus élémentaires pour apporter au TGI des informations de nature à aider une quelconque décision juste.
Il semblerai donc que nous ne remettions pas en cause le travail de ces personnes, peut-être parce qu'elles nous font peurs. Alors, soyons conscient de leur rôle. Qu'ils n'empiettent pas sur notre vie privée. Qu'ils se contente de relater des faits vérifiés par leur soin et qu'ils répondent à ce qui leur est demandé. J'insiste sur le fait que l'enquète sociale est faite dans l'intérêt de l'enfant. Comment un enfant de 3 ans peut-il être conscient d'une dissociation familiale ?
Un(e) ES n'a pas le droit d'enregistrer vos entretiens sans votre accord. Si vous avez un doute, n'hésitez pas à en parler vous verrez bien sa réaction. Un(e) ES n'a pas le droit de vous faire peur en vous disant que vous risquez de la prison si vous ne présentez pas l'enfant aux GP. Un(e) ES n'a pas le droit de vous imposer une médiation ou une réduction des jours de visites, ce n'est pas son rôle.
Alors n'hésitez pas, avant la parution des conclusions de votre enquète sociale, à emmettre des réserves. Puis à remettre une louche après la parution. C'est une procédure qui reste exceptionnelle dans les TGI et qui n'est pas utilisé par les familles acculé au tribunal, pourtant elle est légale. Vous pouvez demander un contre-enquète. N'ayez pas peur d'encourir les foudres du juge ou autre.
Plus il y aura de contre-enquètes, plus les hautes autorité de ce pays prendrons conscience d'un malaise chez les assistants(es) sociaux. Celà les poussera, peut-être à faire enfin un travail impartial et professionnel.
C'est fait, je suis un peu plus calme, merci de me faire parvenir vos expériences qui peuvent peut-être contre-balancer mon avis.
A bientôt, Jean Claude