Dans le genre malhonnête, l'équipe de Delarue est plutôt bonne, il faut l'avouer.
Dès la présentation des invités, Delarue prend lui-même position en faveur des grands-parents ! Il n'est pas là pour ça.
Et alors le reportage sur le sujet "grands-parents", quelle horreur ! La parole à SOS GP de façon à leur donner toute la crédibilité qu'ils demandent, un grand-père interviewé dans un parc d'enfants (la journaliste n'aurait pas pu faire mieux pour exprimer sa position ! Désolée mais les images parlent au moins autant que les mots, c'est la première choses qu'on m'a dite quand on m'a mis une caméra dans les mains donc je suppose que les journalistes apprennent ça eux aussi !!).
Sur le plateau, deux grands-mères pour une seule maman, qui n'a presque pas parlé. Dès qu'elle prenait la parole, Delarue la faisait passer pour une connasse ("non mais pourquoi vous empêchez vous enfants de voir leurs grands-parents ?" ; "c'est un peu une vengeance non ?". Mais laisse-la parler, elle aura peut-être des arguments à te donner !).
La grand-mère qui fait des gaffes en parlant de ses enfants pour ses petits-enfants, et qui finalement passe pour une gentille mamie qui déborde d'amour ! L'autre grand-mère qui a kidnappé ses petits-enfants, mais qui passe pour une héroïne (ah oui, c'est sûr, c'est pas du tout traumatisant de se faire arracher à sa famille comme ça).
Tout le monde parle au nom des enfants, tout le monde dit défendre l'intérêt de l'enfant. Qui s'est demandé comment on vit ça ? Qui s'est inquiété des conséquences de telles procédures sur nous, à court, moyen et long termes ? PERSONNE.
J'ai parlé à un mur quand j'ai raconté mon histoire à l'une des journalistes ? Et le livre Familles en guerre d'Elise Thiry-Bouvier, il n'aurait pas existé ça aurait pareil (ou alors, ils sont tombés sur une édition spéciale avec uniquement la deuxième partie et sans sous-titre).
C'est dégoûtant.