Nouveau témoignage (demande d'aide)

Ci-dessous un témoignage reçu par le biais du formulaire du site. Je fais un lien ici sur le forum car il y a une demande d'aide relativement urgente.

'Bonjour à tous
Ma femme et moi meme, avons quelques problemes avec ma mere.
En aout 2004, nous signalons à ma mere qu' elle sera grand-mère ; pendant les fetes de fin d'annee, nous l'appelons pour lui dire que c'est un garcon ; le jour de l'accouchement, en mars 2005 je l'appelle. En octobre 2005 nous recevons un courrier d'avocat......Pendant tout ce temps aucun coup de fil, ni une lettre, et meme pendant les fetes 2005 rien. Aujourd'hui je suis outré de voir l'importance de cet article. Que faire, comment faire ???? nous ne pouvons pas prendre d'avocat. nous voulons juste vivre tout les trois une petite vie de famille.
Janvier 2006, il nous reste 2 choix sous 8 jours, nous acceptons ou nous refusons.
Help, merci '

A priori, l'ultimatum vient de l'avocat de la partie adverse.

Tant que l'assignation n'est pas tombée, une réponse à l'avocat ne me semble pas nécessaire car ça s'appelle du chantage et déontologiquement, je trouve ça limite.
Au pire, une médiation peut être demandée, histoire de montrer sa bonne foi mais rien n'oblige les parents à faire aboutir la médiation en faveur de la GM.

Il s'agit ici de menaces de la part de l'avocat de votre mère, avec ultimatum dans quelques jours... Je suppose qu'elle fera saisir le Juge aux Affaires Familiales afin d'obtenir un droit de visite.

En premier lieu, je vous encourage vivement de proposer une médiation familiale - puisqu'à priori, il existe une certaine incompréhension.

Si elle refuse cette médiation, le JAF lui en tiendra rigueur, et vous aurez un avantage serieux dans la procédure, d'autant qu'à vous lire, vous ne vous êtes jamais opposé à ce qu'elle voit son petit-fils (c'est elle qui a gardé le silence).

Si elle accepte la médiation, vous serez convoqué plusieurs fois avec une tierce personne, afin d'essayer de clarifier les relations ... Je pense que c'est la plus saine des solutions, puisqu'il ne semble pas y avoir de conflit entre vous et votre mère, mais plutôt une incompréhension.

Essayez au maximum d'éviter une procédure, tant que vous le pouvez.
Gardez un ton neutre et ayez la tête froide (ne répondez pas à la menace par la menace) , n'oubliez pas que vous êtes responsables de vos enfants et qu'en plus, dans votre cas, vous ne vous êtes jamais opposé à ce que votre mère voit ses petits-enfants (c'est elle qui est restée distante).

Bon courage,

David

Une demande de médiation familiale me semble être la meilleur solution.
Les médiateurs ont l'habitude de ce genre de situation et souvent ils arrivent à régler les problèmes.
Si votre mère refuse ou si la médiation échoue, le JAF en tiendra compte.
De toute façon si votre mère saisit le tribunal, le JAF en ordonnera une.
Je suis nouvelle, et si vous le souhaitez aller voir mon témoignage en page d'accueil.
Bon courage et profitez bien de votre bébé.


Nicoclem

Bienvenue Nicoclem

NOEMI20001 a écrit:

Tant que l'assignation n'est pas tombée, une réponse à l'avocat ne me semble pas nécessaire car ça s'appelle du chantage et déontologiquement, je trouve ça limite.
Au pire, une médiation peut être demandée, histoire de montrer sa bonne foi mais rien n'oblige les parents à faire aboutir la médiation en faveur de la GM.

Bonjour,
Excusez moi de débarquer comme ça et de prendre position de manière un peu brutale.

Je trouve dommage que vous donniez des conseils de cet ordre. Non il ne faut pas attendre. Non la justice ne demande pas toujours une médiation. Tout dépend de ce que l'on a dans sa besace. Excusez-moi. Mais justement, comment composer avec une femme qui parce qu'elle ne s'entend pas avec son fils envoie toute le monde au Tribunal ? Je vous rappelle qu'une démarche normale serait d'essayer de rentrer en contact avec son fils pour arranger les choses. Et ça ne passe pas par un courrier d'avocat. Le faire c'est souhaiter nuire...
Donc mon conseil : cherchez tout de suite un avocat. Eventuellement, faites un courrier sobre et simple dans lequel vous vous déclarez étonné du courrier reçu et racontez ce que vous déclariez sur le site : "pas de nouvelles depuis longtemps, etc.

Cordialement

Je suis assez d'accord avec Paddypart,
rien ne presse mais l'aide d'un avocat risque d'être souhaitable très prochainement. Mais d'autre part, tant qu'il n'y a pas d'assignation: restez sur vos gardes. Mon conseil : pas de courrier, faite le mort. S'ils veulent vous nuire de toute façon ils le feront.

Salut Paddypart

Tout le monde est d'accord sur le fait qu'envoyer ses enfants à la Justice n'est pas normal.

Ici il n'y a pas de conflit, juste du silence. Pour cela, je préconisais une lettre en réponse à l'avocat (ou bien directement à la mère), proposant une reprise de contact (eventuellement par la médiation familiale, mais effectivement, ce n'est pas l'unique solution, rencontre dans un lieu neutre, etc...)

Je pense que NOEMI20001 voulait surtout souligner le fait que l'ultimatum de l'avocat était une intimidation limite ; elle ne préconise pas le fait d'attendre tranquillement que l'assignation tombe.

Pour ma part, si le dialogue est encore possible, je pense qu'il faut saisir cette chance.

Si par contre vous recevez des menaces claires et nettes, n'y répondez pas, et cherchez un avocat.

Il serait utile d'avoir davantage d'informations sur cette affaire pour se prononcer.

Oui, pardon, j'ai voulu répondre vite faute de temps, du coup, j'ai schématisé. Effectivement, bien sûr, l'idée n'est pas d'attendre l'assignation tranquillement, au contraire, dès qu'une menace d'assignation plane, mieux vaut s'organiser et commencer à constituer un dossier, voire prendre un avocat.
Ce que je voulais dire, c'est que le courrier de l'avocat de la BM est quand même "menaçant" et cherche à faire peur pour que vous cédiez à la va vite, dans la panique, aux 4 volontés des GP. Et quand on répond à un tel courrier sous le coup de l'émotion et de la panique (on vise quand même notre talon d'Achille, nos enfants, donc il y a de quoi paniquer je pense) ça peut vite se retourner contre nous.
A propos de la médiation, c'est dans l'idée d'essayer de renouer un dialogue, tout simplement. Mais ce n'est pas non plus pour accepter tout ce que la médiation va suggérer.
Effectivement, il faudrait qu'on est plus d'éléments sur votre affaire pour pouvoir vous aider.
Bon courage

encore faut il trouver un bon avocat moi aussi suite a une lette de menace je me suis renseignée au près d'un avocat la lettre disait que si il ne voyait pas les enfants avant le 15 01 2006 ils nous assigneraient en justice mon avocat m'a dit que l'on ferait mieux d'accepter d'avance car ils avaient la loi qu'ils les protegeaient j'avais proposer d'accepter a condition d'accepter aussi notre présence il nous a répondu qu'ils n'étaient pas obliger d'accepter notre présence alors on ne savait pas quoi faire mes enfants ont 3 et 1 ans ils ne les ont jamais vu et jamais demander de nouvelle ou quoi que ce soit et on n'habite pas loin de chez eux nous avons montrer le courrier a pas mal de membre de la famille et aujourd hui certain présente de la rancoeur envers eux pour mal faire nous les avons croisés début janvier ils nous on agressés en disant que si ils ne voyaient pas les enfants ils nous mettraient en prison eh oui ils ont l'esprit large mon mari leur a répondu qu'on ne les a jamais empecher de venir voir les enfants ils ont répondu que ce n'étaient pas a eux de se déplacer et ils nous ont dit d'arreter de parler d'eux a la famille on leur a répondu qu'on ne parlait pas d'eux mais que l'on montrait la lettre a tout le monde aujourd hui ils se plaignent que certain ne leur disent plus bonjour on attend toujout la lettre d'assignation

Bonjour Roselyne,

Ton experience est l'exemple parfait des grands parents qui pensent que le 371-4 est un droit des GP. Je note les menaces de prison (à la mode en ce moment...)

Ils peuvent toujours vous assigner, mais comme apparement vous ne vous opposez pas à un droit de visite, ils vont faire un coup dans l'eau. Il parait légitime que vous soyez présent avec vos enfants, compte tenu leur bas age, du fait que les GP n'ont jamais vu leurs petits enfants, et du fait de leur comportement hostile envers vous.

En plus ils se plaignent du fait que vous parliez autour de vous de l'action qu'ils comptent entreprendre sur vous : c'est grave...

et oui en fait je ne m'oppose pas au droit de visite parce que je sais d'avance que je n'aurais pas le choix et si on va au tribunal j'es pere que que cela montrerai ma bonne foi pour le juge et qu'il accepterai ma présence et que cela ne se passerai pas chez eux j'aurai voulu essayer la médiation mais je n'ai pas les moyens alors pour l'instant je préfére attendre voir si ils vont oser nous mettre au tribunal en espérant que la préssion familiale les fera changer d'avis

Je le souhaite également - la solution du tribunal doit être vraiment la dernière, en cas de conflit majeur. Il ne faut pas que ce soit utilisé comme un instrument de menace ou de pression sur vous.