Bonjour et bienvenue parmi nous, j'espère que nous pourrons te redonner espoir.
Val a raison ta "mère" (son comportement mérite ces guillemets) peut continuer à te "mettre la pression" judiciairement tant qu'elle aura l'impression de te dominer.
Mais toi tu peux aussi réagir pour défendre l'intérêt de ton fils. Tu as plusieurs possibilités qui dépendent de tes réponses à deux questions :
1ère question : Le jugement t'a-il été signifié? Càd qu'un huissier est venu te le remettre.1) Si oui et s'il a été signifié il y a plus d'un mois tu ne peux plus faire appel. Mais par contre tu peux soit
assigner ta mère en invoquant des motifs graves et en demandant au juge de supprimer tout DVH (tout repart à zéro) soit
demander une révision du DVH au bout de six mois dans le cadre du jugement actuel. Au vu de ce que tu exposes tu as des arguments...
2) Si le jugement a été signifié il y a moins d'un mois
tu peux faire appel (ne perds pas de temps). Deux situations sont alors possibles en fonction de la réponse à la question suivante :
2ème question : le jugement est-il d'exécution provisoire? (c'est clairement écrit sur le jugement de première instance)- Si non : l'appel est suspensif donc tu n'as pas à appliquer le DVH en attendant le jugement d'appel. C'est comme si aucun jugement n'avait été rendu.
- Si oui : en principe tu dois exécuter le jugement en attendant une éventuelle révision (à toi de décider... en répondant à la question : es-tu convaincue en ton âme et conscience que'il est de l'intérêt de ton enfant de voir ses GP? Si tu réponds non penses-tu qu'un jugement rende cet intérêt négociable? car finalement maintenant le juge se lave les mains des conséquences de sa décision, elle est souveraine et sa responsabilité ne peut être engagée. Il ne se posera de questions que s'il est de nouveau saisi avec des éléments nouveaux).
Il existe cependant une solution légale qui permet de couper court à tout risque de plainte des GP procéduriers : si tu es convaincue que l'intérêt de ton fils est bafoué et que tu le mets en danger en le laissant aller voir ses GP procéduriers, tu peux saisir le premier président de la cour d'appel en lui demandant d'annuler l'exécution provisoire. C'est possible, des membres de l'association ont obtenu une telle mesure. Il faut constituer un bon dossier et bien argumenter.
J'espère que j'ai été clair et que ces éléments t'aideront à comprendre qu'il existe toujours une solution. T'enfoncer dans le désespoir et la résignation ne te permettra pas de calemer ta mère, lui résister pourra te faire franchir le pas pour tenter de ne plus être sa "chose" sur laquelle elle se défoule sans merci.
Bon courage