j'ai besoin de votre avis

Lorsque le père de ma fille et moi nous sommes rencontrés, il évitait le plus possible de voir ses parents. Pas très bavard, il ne m’a pas parlé des réelles raisons de cet éloignement volontaire. Vu que nous vivions ensemble il est arrivé un moment où ses parents ont un peu forcé le passage pour faire ma connaissance. J’étais enceinte, ils ne savaient pas, et je voulais naïvement que tout aille pour le mieux, alors j’ai fais la plus grosse erreur de ma vie : j’ai tenté un rapprochement.
Au tout début, je supportais leurs intrusions en pensant que c’était un mal nécessaire pour souder la famille. Ensuite, ils ont multiplié ces intrusions en venant faire des scandales parce que parfois nos portables étaient éteints ; en nous envoyant la police parce que nous faisions la grasse matinée. Ils nous ont menacé par téléphone, par sms de faire enlever notre fille par les services sociaux. Ils nous ont dénoncé 4 fois à l’Enfance en Danger, les enquêtes sociales concluant pourtant au bien être et à l’éveil de notre fille, puis les appels étant classés sans suite. L’anonymat est garantie mais il y a eu des fuites puisque je travaille dans le social mais sans pouvoir rien prouver. Il y a deux ans ils sont venus chez moi, ont fait un scandale à l’intérieur. Je tenais ma fille dans mes bras et leur ai demandé de sortir pour ne pas faire dans l’hystérie devant elle. Ils ont refusé, continué à nous insulter, nous avons dû faire intervenir la police pour les sortir de chez nous. Depuis ils n’ont plus revu ma fille. Ils nous ont assigné, leur fils et moi (nous sommes séparés) en présentant leur dossier diffamatoire, calomnieux, nous traitant de dangers pour notre enfant, de toxicomanes, marginaux, malades mentaux, j’en passe des meilleures puisqu’il y a aussi de la pédophilie et de la nymphomanie… Leur fils et moi nous sommes opposés à ce qu’ils demandaient en essayant d’expliquer au juge que face à leur comportement passé, nous ne pouvions pas avoir confiance. En outre, deux années ont passé et ils n’existent pas pour notre fille.
Le juge leur a quand même accordé les premiers et troisième dimanches du mois, de 11h à 18h, ils peuvent amener ma fille, qu’ils ne connaissent pas, à plus de 100 km de chez elle, dans un endroit qu’elle ne connaît pas non plus.
La décision de la juge devait s’appliquer immédiatement. Nous l’avons appris un mardi pour le dimanche qui suivait. Nous ne l’avons pas présentée.
Pour le moment, ils ont une vieille adresse et j’ai changé de numéro. Nous sommes à deux dimanches de désobéissance et sûrement deux plaintes…
J’ai une avocate un peu étrange qui me dit qu’elle ne pense pas que je puisse faire appel puisque, selon, elle, il n’y a pas de motif réel.
Je me tourne vers l’association pour avoir de l’aide, pour qu’on arrête de nous prendre pour des idiots et de décider à notre place pour mettre notre fille de 3 ans entre les mains d’hystériques malgré nos angoisses et l’évidence de la situation.

Bonjour et bienvenue parmis nous.
Hélas la situation que tu vis démontre encore une fois les absurdité du système.
Que te dire !
Vous avez décidez de prendre le partie de la désobéissance, c'est votre choix et il faut l'assumer pleinement. Cependant, ne serait-il prudent de (re)tenter une médiation et de voir jusqu'où elle peut aboutir. Vous avez été condamné une première fois d'après ce que je comprend, il faudrait donc qu'il y ai une autres procédures pour qu'un juge (ou une collégiale) décide de changer le jugement et vous donner raison.
Je pense qu'il faut porté plainte pour calomnie mais je ne sais pas si celà apportera beaucoup.
S'ils refuse une médiation il faut attendre une autre assignation et reprendre tout à zéro. C'est dur, long, mais je ne vois pas trop comment opérer autrement. J'espère que d'autres membres auront les bonnes solutions.
Courage et à bientôt.

Bonjour Natalie et

Compte tenu des nombreuses démarches diffamatoires qu'ils ont fait contre vous pour essayer de vous désaisir de votre enfant, je ne vois vraiment pas en quoi votre avocate peut dire qu'il n'y a pas matière à faire Appel ! La première juge n'a pas pris cela pour un motif grave, mais franchement je ne vois pas ce qu'il leur faut ! Vous avez tout de même des rapports d'enquètes sociales qui démontrent bien le caractère abusif et procédurier des GP puisque toutes les enquêtes vous ont donné raison. Je pense donc que vous devriez vraiment faire Appel, s'il est encore temps, et de toute façon, porter plainte pour dénonciation calomnieuse auprès des services sociaux et pour procédures abusives.
Si votre avocate n'est pas capable de vous défendre correctement, n'hésitez pas à aller en voir un ou une autre.

Bon courage

Bonjour Nathalie et bienvenue à vous,

Tout d'abord, une question qui me semble primordiale : la décision du juge aux affaires familiales vous a-t-elle été signifiée par un huissier ou l'avez vous simplement reçue par votre avocate ? Le père l'a-t-il eu également de façon officielle par voie d'huissier ou pas ?
Un jugement, dans le cas des droits des GP, n'est exécutable que s'il a été signifié par huissier. A défaut, on ne pourra absolument rien vous reprocher, à commencer par ne pas appliquer le jugement rendu. Donc assurez-vous de ce point ci.
Ensuite, concernant le fait de faire appel, votre avocate a, pardonnez-moi, tout faux en vous disant de ne pas le faire faute d'éléments "sérieux" si j'ai bien compris. Justement, le fait de faire appel permet d'avoir, avec les mêmes éléments, voire avec d'autres en plus, un autre avis. Il doit confondre avec le fait de resaisir le juge de 1ère instance que l'on peut faire si on a des éléments nouveaux. Mais ceci ne concerne pas les décisions que l'on met en appel ! Ca n'a rien à voir ! C'est, au contraire, votre droit (et la loi française vous l'autorise) de faire appel de toute décision de 1ère instance. Donc, je vous conseille de faire appel, à partir du moment et à partir de celui là seulement, où la décision vous a été signifiée par voie d'huissier; dans ce cas, vous avez deux mois pour le faire je crois (à vérifier tout de même si ça n'est pas qu'un seul, il ne faudrait pas dépasser les délais...). Et, même si ça copute de l'argent, je vous encourage à le faire car, au regard de tous les éléments que vous avez donné ici, je me demande comment un juge a pu accorder autant. Je me demande aussi si vous avez été bien défendus... Parce qu'entendre un avocat dire à ses clients qu'ils ne peuvent pas faire appel faute d'éléments nouveaux me laisse tout croire qu'il n'est pas très compétent en la matière... Désolée.
Par ailleurs, le jugement de 1ère instance n'est pas exécutoire de droit, sauf s'il porte la mention : "exécutoire à titre provisoire". Du coup, si vous faites appel, le jugement est automatiquement suspendu sans que vous ne risquiez rien ! Qu'est-il écrit, sans indiscrétion, au bas de la dernière page de votre décision ?

Gardez espoir surtout. A très vite de vous lire.

J'ai finalement réussi à convaincre l'avoué de faire appel; il m'a demandé une lettre pour se décharger si l'appel est irrecevable en écrivant que j'étais au courant. L'appel a été posé le 25 janvier, la décision m'a été remise par huissier le 7 décembre et par courrier seulemnt au papa de ma fille.Je suis aidé juridiquement et visiblement mes avocats me prennent pour une moins que rien. La BM laisse des messages sur répondeur du papa de ma fille pour lui dire que je suis une manipulatrice et qu'il va perdre sa fille, que je suis en souffrance et tout un tas de grosses bétises, que ma fille de trois ans doit "sortir de ses problèmes sociaux"...Puis-je porter plainte? Y a t il des avocats ou des conseillers que je puisse rencontrer sur toulouse? Des médias à qui faire part de ça et de la justice à 2 vitesses? HELP!!

Natalie, changez d'avocat jusqu'à ce que vous trouviez le bon, l'affaire de mon mari est plaidée sur toulouse aussi, actuellement il attend le délibéré de l'appel. Je pourrais vous envoyer le nom de notre avoué en mp si vous voulez, mais ce n'est pas lui qui plaide mais notre avocat (qui n'est pas sur toulouse). il vous faut une personne de confiance et vous avez le droit de faire appel!

Nathalie,

ton message me touche beaucoup.
Changes vite d'avocat! Il n'a pas à te traiter comme ça!
Bon courage à toi.

Bien entendu il faut porter plainte. Gardez ce message celà peu toujours servir. Pour ce qui est des médias, ça ne les interesse pas à titre individuel. C'est pour celà que nous avons créé l'association.

Bon courage.

... Je confirme !!!